Yâ qâsida ddiyâr

Yâ qâsida ddiyâr

Ecouter

Allâh Allâh Allâh yâ mawlânâ
Allâh Allâh lâ –ilâha –illa Llâh

Allâh Allâh Allâh Allâh Allâh –ida-im
Allâh Allâh Allâh Allâh –ida-im Allâh

Yâ qâsida ddiyâr -iyyâka wal -inkâr
Hadhâri wal -idbar fa hâdhâ sirru Llâh

Sallim limâ tarâ fa ssirru -in sarâ
Khala‘nal ‘idhârâ wa fanaynâ fi Llâh

-In badatil -anwâr wa zâlatil -aghyâr
Wa rufi‘a ssitâr tilka hadratu Llâh

-Ichtâqatil qulûb li hadratil mahbub
Laysa bihâ lughûb hâmat bi hubbi Llâh

Dârat ku-usu rrâh wa ‘ammal -inchirâh
Wa chtâqatil -arwâh li tarâ wajha Llâh

Fa minnâ man yabûh wa qad ghâba fî Llâh
Wa minnâ man yasîh muchîran -ilâ Llâh

Wa minnâ man yachtâh wa li ssiwâ tarah
Târa bihil farah -ilâ rihâbi Llâh

Wa man bihi -anîn qad chahidal yaqîn
-Asqamahul hanîn -ilâ liqâ-i Llâh

Laysa binâ junûn hâdhâ ta‘mul manûn
Man dhâqahu yakûn min –awliyâ-i  Llâh

Hâdhî tarîqul hâl lâ tu‘raf bil maqâl
Lâ tudrak bil -a‘mâl hiya min fadli Llâh

‘alayka bi ttaslîm hâdhâ -amrun ‘adhîm
Laysa bihi ‘alîm -illa ma-dhunu Llâh

Fa sallî yâ ghâffâr ‘alâ tâhal mukhtâr
Wa âlihil -akhyâr wa man ghâba fî Llâh


Ô toi qui désires séjourner dans les Demeures,
Prends garde à ne point tourner le dos
Ni désavouer ce qui relève du Secret Divin !

Soumets-toi à ce qui t’ est assigné
Car ce Secret ne cesse de circuler !
Nous nous sommes dépouillés des parures qui nous alourdissaient,
Pour nous immerger dans la Présence Divine !

Si les Lumières jaillissent,
Que tout autre que Lui s’anéantisse,
Et Que les Voiles se lèvent,
C’ est alors que s’Irradie la Présence Immanente de Dieu !

Les cœurs se consument, embrasés par le Désir de voir se manifester Le Bien-aimé,
Sans que ni fatigue, ni peine ne les Atteignent, tant ils sont épris d’Amour !

Les coupes de vin qui ont circulé
Ont fait régner le soulagement.
Puis, les Esprits ont désiré voir La Face de Dieu !

Parmi nous, il y a celui qui gémit
Et dont les paupières sont estropiées,
Celui-ci, s’est absenté en dieu !

Parmi nous, il y a celui qui crie
Ce faisant, il désigne allusivement Dieu !

Parmi nous, il y a celui qui danse et qui a mis à l’écart
tout ce qui est en dehors De Dieu,
En le voyant, tu ne peux que témoigner de La joie qui le transporte
pour avoir été si Bien accueilli !

Et parmi eux, il y a celui qui pleure d’ Amour,
La Certitude de la rencontre avec dieu
L’ a assoiffée de douceur !

Nous ne sommes point fous,
Nous ne faisons que transcrire le Goût de l’anéantit en Dieu,
Celui qui le savoure est compté parmi les Saints de Dieu !

Cette Voie ne peut se saisir par les paroles,
On ne peut l’ appréhender par les actes,
Car elle se vit par La Grâce Inépuisable de Dieu !

Attache toi à te soumettre, car ce dont nous parlons est immense.
Et nul ne peut en prendre connaissance,
si ce n’ est celui à qui Dieu en donne l’ autorisation !

Et que Tes Prières, Ô Toi le Clément, Comblent l’ Elu ainsi que les vertueux et Tous ceux qui se sont absentés en Dieu !


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